« Quand les souvenirs des uns nourrissent les rêves des autres »
Le Pitch
Grandir avec deux cultures, entourée de femmes et ne rêver que d’une seule chose : devenir chanteuse de soul. Voilà l’histoire de celle qu’on appelle Gaïa qui nous ouvre les portes de ses souvenirs avec sa mémé : Mouima. Avec Mouima, on parle d’amour, on cuisine, on se rit des hommes… Plus Gaïa grandit, plus le passé de Mouima rejaillit. Plus Gaïa devient une femme et plus Mouima se rappelle de celle qu’elle était. La musique devient leur témoin, les chansons : leur passerelle du présent au passé, du souvenir aux rêves.
Tout public
Durée : 1h10
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Équipe Artistique
Lina Lamara
Auteur du livret et des musiques, rôle de Gaïa
« La Clef de Gaïa est apparue comme une évidence, une envie fulgurante de parler de nous, des Hommes, de nos petites histoires, de notre lien invisible. Oui, je crois que nous sommes tous profondément liés. Ainsi, avec Cristos Mitropoulos nous avons repris des fragments de mon passé et de mes souvenirs pour créer une autre matière à partir de ceux-ci. Notre sujet est également la transmission ; sa richesse, son poids, la nostalgie des choses que nous n’avons pas vécues. Ce que l’on porte en soi, malgré soi. Quant à la musique et les chants, il m’était impossible d’envisager cette création sans, comme il m’est impossible d’envisager la vie sans musique. Sous cette tente berbère, Gaïa grandit, Mouima se révèle et le musicien nous dévoile un tout autre point de vue de l’histoire. “La Clef de Gaïa”, c’est un accès à soi, la porte ouverte à l’Autre».
Cristos Mitropoulos
Metteur en scène et co-scénariste
« La question de l’identité a toujours été très importante à mes yeux. Étant issu d’une double culture, j’en sais les pièges mais surtout les trésors qu’elle renferme. La Clef de Gaïa nous permet d’évoquer ce fil invisible qui nous lie à nos aînés, à leurs peurs, leurs joies, leur culture, et que nous transportons malgré nous. C’est aussi une histoire de transmission et de perte de racine dans une société qui s’uniformise et nous pousse à toujours plus d’individualisme. Savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va. Avec Lina Lamara, nous avons voulu aborder ces sujets complexes et sérieux le plus simplement possible, à travers les moments de vie de Mouima et de sa petite-fille Gaïa. De leur petite histoire émerge la grande histoire, celle où chacun d’entre nous peut se reconnaître, empreinte d’universalité, de sincérité, de nostalgie heureuse mais sans aucune fausse moralité. Ce voyage poétique sous cette tente berbère est en réalité un voyage au plus profond de nous-même. Savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va ».